A l'ombre des ombres fantômes d'ormes vermoulus A l'ombre des ombres des chênes blancs et nus La terre bouche ouverte embrasse les vents Dans son lit ruisselle la vie draps de mousse, draps de feuilles au parfum de violettes enrobées d'insectes La robe légère de blanches gelées les ronces au petit jour pleurent leur rosée Cheveux en bataille de chats et rongeurs le soleil timide caresse le bosquet fuyant vers les plaines loin du fossé. Joseph DIAZ |